Avis de tempête
Le bateau "Là-bas si j’y suis" est en perdition. La direction de Radio-France règle ses comptes : elle est en train de cogiter pour que l’émission ne soit pas reconduite à la rentrée ou qu’elle devienne hebdomadaire.
France Inter est une radio publique. Elle existe grâce à nous. De quel droit nous priver d’une parole libre, indépendante, insoumise à toutes les pressions ? Comment ne plus avoir cet espace de liberté pour faire vivre nos rêves, et qui nous venge de tous les porteurs d’injustices, d’inégalités, d’inhumanité ?
Souvenons-nous… Sarajevo, Grozny, Kigali… Ces mille et une luttes, ici ou ailleurs, montrées autrement, du côté des « jetables ». Ces mémoires déchirées des mutins de 17, d’Algérie, d’Argentine… Et ces bouffées de tendresse et d’émotion des « Années Pierrot ».
25 ans à oser les vérités pas bonnes à dire. A débaucher nos oreilles. A aiguiser notre esprit critique pour « politiser nos inquiétudes ».
Alors, réveillez-vous. Allez sur le site : www.la-bas.org et inscrivez-vous de toute urgence pour recevoir les infos et être réactifs très vite.
Rien n’est joué. Nous sommes 500 000, de quoi mettre la pression à cette radio qui ose le slogan « La voix est libre » mais s’empresse de faire taire ceux qui dérangent.
N’oubliez pas : "Si on ne s’était pas toujours et encore attaqué à l’impossible, on n’aurait jamais atteint le possible."