Sites en rapport avec la Guerre d’Algérie
Article mis en ligne le 30 avril 2006
dernière modification le 7 octobre 2008

Les refractaires non-violents à la guerre d’Algérie

De fin 1959 à fin 1963, des femmes et des hommes rassemblés au sein de l’Action Civique Non Violente (ACNV) ont protesté d’abord contre l’existence des camps d’assignation à résidence où le pouvoir français enfermait nombre d’Algériens de façon arbitraire Puis ces mêmes personnes se sont solidarisées avec les jeunes hommes qui refusaient de participer à la guerre d’Algérie, et organisèrent avec eux leur résistance.

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L’association des anciens appelés en Algérie contre la guerre

Nous sommes quatre anciens appelés qui avons fait la guerre d’Algérie. A cette époque-là, nous les gars du contingent nous ne disions rien et n’avons pas eu le courage de hurler notre désaccord au monde. Aujourd’hui nous avons décidé de refuser la retraite du combattant et d’en reverser le montant à des populations souffrant de la guerre ou à des organismes oeuvrant pour la paix.
Ce que nous avons vu et vécu en Algérie, l’inutilité de ce conflit, la conscience de « l’horreur de la guerre », le désir de transmettre cette mémoire aux jeunes générations, nous poussent dans cette démarche.
Dans ce but nous venons de créer l’association des anciens appelés en Algérie contre la guerre.

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Appelé en Algérie

Un demi-siècle s’est écoulé depuis que j’ai été contraint d’aller faire du tourisme forcé. . . en France ! Eh ! oui ! en 1955, l’Algérie c’est la France et la France est un grand pays que la Méditerranée traverse comme la Seine traverse Paris. Je ne sais plus quel est l’imbécile qui a osé proférer cette comparaison stupide. Je sais seulement que les adeptes de cette ineptie m’ont envoyé défendre "mon grand pays" contre des méchants qui voulaient procéder à l’amputation de sa moitié méridionale et faire de la Méditerranée une véritable frontière.

Et j’y suis resté près de deux ans, en Algérie ! Mais je n’ai rien oublié et, cinquante ans après, le souvenir de cette expérience me taraude encore, aussi ai-je décidé de le faire partager.

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